Gaudron (Écolo) critique Lutgen et se fait recadrer par Magnus – L’avenir 08/07

Publié le 20 juillet 2013
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arlon

Quelques interventions remarqués au conseil communal d’Arlon à propos du projet Vivalia 2025.
Guy Schuster (PS), ancien président des CSL, se dit « vexé par le peu demémoire et le peu de considération de mandataires, particulièrement du nord de la province, pour le travail accompli durant ces
25 ans. Durant cette période, quatre présidents ont restructuré les centres hospitaliers, déficitaires, des arrondissements d’Arlon et Virton.
25 ans de travaux pour arriver à quoi ? À des kots pour étudiants !
C’est inadmissible, alors que dans le nord, aucune restructuration ni regroupement ne se sont produits, avec la conséquence que les déficits ont continué d’être importants. »
Romain Gaudron (Écolo) a pointé du doigt…Benoît Lutgen. « C’était pour lui inacceptable, à l’époque, qu’on installe une polyclinique à Bastogne, alors qu’il est, aujourd’hui, pour qu’on installe une polyclinique à Arlon et Libramont.
Il y a un comportement qu’on peut difficilement comprendre.
J’ai l’impression d’être ici face à un enfant capricieux et colérique qui casse le jouet du voisin et non d’un président de parti sérieux. »
Le bourgmestre Vincent Magnus (cdH) et son prédécesseur Raymond Biren (cdH) ont jugé inacceptables ces propos au sujet de leur président de parti, qu’ils présentent comme « attentif et à l’écoute sur ce qu’il se passe à Arlon ». (NDLR. Le 16 juin dans ce journal,Magnus avait ouvertement critiqué Lutgen pour un rôle de l’ombre que celui-ci aurait joué dans la thèse «Molinfaing»).
Mais l’intervention sans doute la plus marquante vendredi aura été celle du conseiller cdH
Mathieu Sainlez. Ce jeune détenteur d’un doctorat en ingénierie et chercheur pour la haute école Robert Schuman a lui aussi remis en question la valeur scientifique de l’étude Vivalia.
« On voudrait émettre dans ce rapport une conclusion scientifique objective, sur base de pondérations scientifiques qui ont été réalisées de manière subjective. C’est quelque chose de très délicat et qui doit être manipulé avec le soin le plus complet, mais je ne pense pas que cela a été le cas. […] Ce qu’il faudrait faire, c’est analyser la variation des critères sur la variation des scénarios. ». L’échevin Perpète lui a demandé de présenter son analyse par écrit. ■ B. N.