Action poisson d’avril à Arlon

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Publié le 25 décembre 2010
Rédigé par 
arlon

Ecolo veut garantir une meilleure protection des océans et une pratique de la pêche qui respecte l’environnement. Ce sont les conditions nécessaires pour assurer un approvisionnement durable des marchés en poissons de qualité et protéger la santé de celles et ceux qui les consomment.


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Protégeons les océans !

Les poissons et les espèces aquatiques font aujourd’hui partie des ressources naturelles les plus menacées. Certains scientifiques prédisent la disparition totale des poissons sauvages à l’horizon de 2050 !

De nombreux stocks de poissons sauvages (cabillaud, merlu, anchois, …) sont proches de l’effondrement. Les pollutions, les changements climatiques, les méthodes de pêche non sélectives et illégales, et surtout la surpêche expliquent les dangers qui pèsent sur la survie de nombreuses espèces. L’actualité du début de 2010 nous a rappelé cette réalité, en mettant en lumière la situation critique des stocks de thon rouge de l’atlantique, voué à disparaître d’ici 2012 sans la prise rapide de mesures politiques efficaces.

Que fait Ecolo ?

Ecolo veut garantir une meilleure protection des océans et une pratique de la pêche qui respecte l’environnement. Ce sont les conditions nécessaires pour assurer un approvisionnement durable des marchés en poissons de qualité et protéger la santé de celles et ceux qui les consomment.

Nous voulons

• Lutter contre la pollution de l’eau, de la mer, des rivières et des fleuves

• Assurer un approvisionnement durable des marchés en poissons de qualité

• Garantir une pratique de la pêche qui respecte l’environnement

• Défendre les pêcheurs traditionnels et lutter contre l’industrialisation du secteur

• Combattre la surpêche et interdire certaines méthodes de pêche

• Réduire les quotas de pêche autorisés pour permettre aux populations de poissons menacés de se reconstituer

• Encourager l’aquaculture durable pour réduire la surpêche et les importations (60% du poisson consommé dans l’Union européenne ne provient pas des eaux européennes !). Elle permet de sauver et créer des emplois tout en diminuant la pression sur les poissons sauvages

• Imposer un étiquetage qui permette au consommateur de s’y retrouver (méthode de production et type de pêche, provenance)

Ensembles, A nous d’agir !

En tant que consommateur, nous jouons un rôle essentiel dans la promotion d’une pêche durable. Nous pouvons agir !

Il ne s’agit pas de ne plus consommer du poisson, mais d’en consommer différemment… Privilégions les espèces dont la consommation ne constitue pas une menace :

• Crevette grise (mer du Nord)
• Esprot (mer du Nord)
• Grondin (mer du Nord, eaux occidentales)
• Hareng (mer du Nord) • Huître (Zélande) • Lieu noir (mer du Nord)
• Morue (cabillaud) (Islande)
• Morue (cabillaud) du Pacifique (USA, côte ouest Canada)
• Moule, culture sur cordes (pays divers)
• Rouget de roche (mer du Nord)
• Sardine (Atlantique Nord-Est)
• Silure (pays-Bas, Belgique)
• Tilapia (pays-Bas, Belgique)
• Sole (Manche, mer d’Irlande)
• Sole limande (mer du Nord, eaux occidentales)
• Thons à nageoires jaunes (pays divers)
• Truite (Europe) Il est préférable d’éviter au maximum dans nos assiettes certaines espèces dont la survie est la plus menacée : le thon rouge, le requin et les poissons de grands fonds (comme le flétan, le grenadier ou l’empereur).

Vous voulez en savoir plus ?

Rendez-vous sur le site www.ecolo.be . Vous y trouverez un dossier complet reprenant :

– Des conseils pour consommer malin et d’avantage d’informations
– Une liste des sites de référence pour une information exhaustive sur le sujet
– Des recettes durables

Et…
– D’autres origamis !