Nous sommes tous conscients que la proximité du Grand-Duché de Luxembourg a un impact important sur le coût de l’immobilier à Arlon. Il est aujourd’hui très difficile pour les jeunes et autres personnes aux revenus faibles et moyens de se loger à Arlon dans des conditions décentes.

Le nombre important de logements inoccupés, particulièrement dans le centre ville, n’aide pas à réduire la pression importante que rencontre le marché immobilier dans notre commune.

La déclaration de politique générale pour la législature 2012-2018 proposée par le Collège communal, prévoit une attention particulière à la question du logement. On peut lire dans celle-ci :«En matière de logement, la Ville renforcera sa lutte contre les marchands de sommeil en rendant effectifs les arrêtés d’inhabitabilité, d’insalubrité ou de surpeuplement avec interdiction de continuer à louer les logements, dans les cas les plus flagrants, avant d’avoir effectué les travaux nécessaires. » ou encore que « La ville intensifiera ses synergies avec l’Agence Immobilière Sociale ainsi qu’avec le secteur privé et mettra en vente des terrains non équipés destinés à des professionnels de la construction. »

A l’approche de la fin du premier tiers de la législature, le Collège peut-il faire le point sur son action en matière de logement ?

Afin de lutter contre les marchands de sommeil, combien d’arrêtés d’inhabitabilité, d’insalubrité ou de surpeuplement ont été rendu effectifs en 2013 et 2014 ?

Quelle est l’évolution depuis 2012 du nombre de logements mis en location sur Arlon par l’AIS ?

Quelles sont les mesures, les actions du Collège pour diminuer le phénomène des logements inoccupés ?