Dans une semaine, les dirigeants du monde entier se retrouvent à Paris pour conclure des négociations déterminantes pour l’avenir de l’humanité. Ce sommet planétaire (la « COP 21 ») est un rendez-vous avec l’histoire.


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Si chaque citoyen peut, à son échelle, contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (chaque geste compte), la responsabilité, elle, incombe principalement aux États qui doivent prendre des engagements ambitieux.
Pourquoi la COP 21 est-elle si importante ?
Parce que le protocole de Kyoto a été prolongé jusqu’en 2020. Après cette date, les 55 pays ayant eu des objectifs de réduction de leurs émissions de CO2 se retrouveront sans aucune obligation vis-à-vis de la communauté internationale. Or, il y a urgence à prendre des mesures permettant de contenir le réchauffement climatique de la planète en dessous de 2 degrés. Si les États ne parviennent pas à se mettre d’accord, et que cette limite est dépassée, les conséquences deviendront dramatiques et surtout irrémédiables : de plus en plus de gens n’auront pas d’autre choix que l’exil pour fuir des zones devenues sans ressources ou inondées, catastrophes « naturelles » de grande ampleur plus fréquentes, perte de la biodiversité, insécurité alimentaire, etc. Prendre des mesures ambitieuses à la COP21 sera aussi l’occasion de redessiner un 21 ème siècle à visage plus humain.
La Belgique a un rôle à jouer.
Pour Ecolo, la Belgique ne peut pas aller à Paris en portant un véritable bonnet d’âne climatique. En termes de production d’énergies renouvelables, de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de pollution de l’air… notre pays figure parmi les derniers élèves de la classe européenne. Nous ne pouvons nous contenter d’un service minium irresponsable.
Nous devons mettre la pression maximale sur nos gouvernements, avec les associations, avec les citoyens, pour un accord ambitieux. Tout simplement parce que nous n’avons pas de planète B !
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